Aider sans tomber dans l’infantilisation est un processus complexe et un piège dans lequel nous tombons tous très facilement. Car vivre avec un parent, un conjoint, un frère, une soeur, ou un enfant malade atteint d’une maladie chronique et/ou d’un handicap engendre forcément des habitudes de vie.
On aurait tendance à faire “à la place de”, ou, sans le vouloir soit “donner un ordre”, soit culpabiliser le proche, ce qui finit très souvent par un conflit, et par un sentiment d’incompréhension et de mal-être des 2 parties.
Quelques astuces utiles pour faciliter la vie au quotidien.
- Proposer son aide, plutôt que de faire en systématique, en utilisant le terme : “Puis-je t’aider ?” ou “As-tu besoin d’aide ?” ou encore “En quoi puis-je t’être utile ?”. La personne se sentira de fait libre d’accepter ou non en fonction de ses besoins et de sa condition du moment.
- Si la personne est mal-entendante : ne pas crier, parler calmement bien en face et en articulant afin de permettre de lire sur les lèvres. Et oui, nous savons tous un minimum lire sur les lèvres, c’est d’ailleurs de cette manière que dès l’enfance nous avons appris à associer le son produit avec le mouvement des lèvres. Sans en avoir conscience nous continuons d’utiliser cela tout au long de notre vie.
- Si elle est mal-voyante (cataracte par exemple) : dire oralement où sont situés les objets par rapport à elle, afin qu’elle puisse s’en servir elle-même. Si besoin les lui rapprocher, et lui faire toucher avec la main en expliquant ce que l’on va faire pour éviter de faire sursauter.
- Eviter les environnements bruyants trop longtemps, cela cause une fatigue psychique plus difficilement surmontable lors d’un handicap avec troubles de la concentration.
De nombreux sites internet, de nos jours proposent des clefs essentielles que vous pouvez utiliser au quotidien, et qui vous faciliteront la vie. Beaucoup sont dédiés à la personne âgée, mais peuvent tout aussi bien s’adapter à un enfant, un adolescent ou un adulte. N’hésitez pas à aller y jeter un oeil.