Le diagnostic de l’hypoparathyroïdie est très simple.
Il consiste en 2 étapes :
-Ce que l’on appelle le diagnostic étiologique : c’est à dire les symptômes visibles et ressentis présentés par le patient, encore trop souvent confondus avec des crises d’angoisse, de l’anxiété ou une dépression qui sont la résultante de la maladie et non l’inverse.
Le patient va expliquer au médecin ce qu’il ressent : les paresthésies (fourmies, picotements, fourmillements) dans le corps, les crampes, les nausées, les douleurs osseuses….
Le médecin va avec un tensiomètre vérifier la présence d’un signe de Trousseau, qui montrera si il y a présence d’une hypocalcémie et avec un petit marteau vérifier le signe de Chvostek pouvant attester d’une hypomagnésemie (deficit en magnésium) :
-La deuxième étape est le diagnostic biologique, pour cela :
Votre médecin vous prescrira un bilan sanguin et urinaire afin de déterminer avec précision les taux de calcium, phosphore, albumine, parathormone, vitamine D dans votre sang et vos urines. Un taux abaissé de calcium, avec une augmentation du taux de phosphore et un taux de PTH (parathormone nul, bas, ou dans les limites de la normale) signent la maladie. Le bilan urinaire en recueillant les urines sur 24h ou sur un échantillon permettront d’évaluer la fuite de ces éléments et donc l’impact sur les reins notamment.
En présence des signes cliniques présentés par le patient, le médecin DOIT prescrire les examens sanguins et urinaires pour pouvoir débuter le traitement au plus vite et évaluer le retentissement sur les organes de la maladie. Celle-ci pouvant évoluer silencieusement pendant des années, ou bien se présenter par une crise de tétanie, signe d’une hypocalcémie aigüe à traiter d’urgence.
Petite vidéo explicative sur comment et où peuvent se dérouler votre prise de sang et examens. Ils sont simples, rapides, et efficaces.