Pour commencer, il faut rappeler ce qu’est le système endocrinien. Il s’agit de l’ensemble des glandes qui sécrètent des hormones directement dans le sang afin de permettre aux organes de fonctionner correctement et de concert, dans le bon ordre en fonction des besoins variables selon que nous soyons en pleine activité sportive, intellectuelle, au repos, etc…. L’une des plus connue est l’insuline, sécrétée par le pancréas et qui lorsque ce dernier dysfonctionne engendre le diabète. Dans notre cas, c’est la parathormone.
Le schéma ci-dessous vous permettra de visualiser simplement chaque glande endocrinienne et d’en comprendre plus aisément son rôle.

Les causes endocriniennes peuvent donc être multiples, mais résulte dans la grande majorité des cas d’une maladie auto-immune qui peut débuter à tout âge : de la petite enfance jusqu’à l’âge adulte.
La particularité d’une pathologie auto-immune se caractérise par un dysfonctionnement du système immunitaire qui va aller attaquer les constituants normaux de l’organisme, ce qui endommagera leur fonctionnement.
Nous ne pouvons ici lister la totalité des maladies auto-immunes pouvant être responsables de l’hypoparthyroïdie tant elles sont nombreuses et variées.
Elle peut également être dûe à un déficit en vitamine D, en magnésium… dont il faudra absolument rechercher l’étiologie. Ces paramètres devront d’ailleurs être étroitement surveillé et supplémentés lorsque nécéssaire (la plupart du temps dans l’hypoparathyroïdie).
Notons cependant le cas particulier de la maladie APECED (Autoimmune PolyEndocrinology Candidasis Ectodermal Dystrophy). Il s’agit d’une pathologie rare touchant 1 personne/80 000, elle est de forme familiale à transmission autosomique recessive, et dûe à une mutation du gêne AIRE.
Elle débute généralement durant la petite enfance, et l’hypoparathyroïdie est le symptôme le plus fréquent de cette maladie particulière entrant dans le champ des maladies endocriniennes, d’origine génétique.
Devant toute hypoparathyroïdie, il faudra donc rechercher la cause initiale, afin d’adapter au mieux le traitement.