L’hypoparathyroïdie et ses traitements à vie, ont des répercussions sur les organes internes et tout l’organisme. Nous évoqueront ici que les principaux tant il en existe de nombreux. Le calcium allant se déposer partout où il pourra à défaut d’être géré correctement du fait du manque de PTH.
-en premier lieu : les reins, par une hypercalciurie permanente, même contrôlée au maximum des possibilités par les médicaments, et un régime alimentaire pauvre en sel, et un apport hydrique d’à minima 2l d’eau par jour, le risque principal est à terme l’insuffisance rénale par destruction de ses composants internes du fait de la précipitation du calcium en cristaux.

Lorsque le processus est commencé, il est malheureusement irréversible.
-des calcifications cérébrales aggravant encore les difficultés de concentration, la mémoire et toutes les fonctions mnésiques. Comme son prédécesseur, ce processus est irréversible.

-des calcifications des tissus mous : vaisseaux sanguins (plaques d’athéromes), articulations (chondrocalcinose), tendons, poumons (fibrose pulmonaire), cataracte au niveau des yeux… engendrant une myriades de pathologies associées.


Cette fois encore les dégâts sont définitifs et peuvent conduire à une insuffisance respiratoire, un accident vasculaire cérébral, une thrombose….
-une insuffisance cardiaque par une modification du temps de QT, qui correspond au temps nécessaire de repolarisation du coeur, visible notamment sur l’électrocardiogramme lors des hypocalcémie prolongée, avec un risque de ‘torsade de pointe’ et d’arrêt cardiaque. Ou lors des épisodes d’hypocalcémie aigüe et/ou très sévère.

Il est donc évident qu’une surveillance intensive et régulière de tout ses paramètres sont indispensables afin d’éviter ou ralentir ces processus dégénératifs.